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  • Photo du rédacteurMagali Tigiffon

Nous sommes les premiers coachs de nos enfants

Derrière chaque athlète il y a un coach, et derrière chaque enfant?

Luka et son papa, son premier coach.

Lors de son tout premier tournoi, fin 2019 - Voyage en Europe/visite d'académies, été 2021.


Nous sommes les premiers coachs de nos enfants.

Derrière chaque grand athlète, il y a un coach sportif, un coach mental, un preparateur physique, un physio, un agent...mais souvent, bien avant toute cette équipe qui entoure le champion, il y a des parents. Des parents qui ont su déceler le talent, qui ont su voir le potentiel, qui ont su susciter l'envie d'exceller.


Notre enfant est comme un jeune athlète. Il a tout à apprendre, sur lui-même, sur la vie.

Il a besoin d'être écouté, d'être accompagné, d'être guidé, il a besoin d'être encouragé, d'être éclairé et conseillé.

En tant que parent, nous avons la responsabilité de tenir cette place de coach. Arrêter de déléguer. Arrêter de négliger. Arrêter de ne pas se sentir à la hauteur. Et tenir cette place si essentielle, remplir ce rôle de taille : éduquer, faire grandir, amener à leur plein potentiel nos enfants.



Alors rappelons-nous trois particularités du coach, trois aspects de son travail, trois fondamentaux de sa fonction.


Le coach a une durée de vie limitée. Il ne fait qu'un bout de chemin avec son protégé. On a relativement peu de temps pour coacher nos enfants. Parce qu'ils grandissent vite, parce qu'on est occupés, parce qu'ils sont occupés, parce qu'on est facilement happé par la vie et ses distractions...

Mettons à profit les heures passées avec eux, soyons conscients de ce que nous pouvons leur transmettre dès leur plus jeune âge, soyons présents et soyons efficaces!


Le coach accompagne sans décider. Voici une autre réalité qui nous est parfois difficile de mettre en pratique avec nos enfants. Nous sommes là pour faire naître l'envie, pour ouvrir les portes et accumuler les opportunités, nous sommes là pour les accompagner, les motiver, les guider, les supporter, mais nous ne pouvons que leur apprendre la discipline, le goût de l'effort, le dépassement de soi. C'est à eux de choisir, c'est à eux de poursuivre leurs rêves, c'est à eux d'entrer dans leur destinée!


Le coach garde son objectivité. Elle lui est nécessaire pour avoir un regard critique et constructif. Sans objectivité, on perd le sens des réalités, on part dans de mauvaises directions et nos objectifs nous échappent. Regarder son enfant de façon objective, voici un autre challenge. Il ne s'agit pas de réprimer ses émotions, car la subjectivité n'est pas nécessairement négative, mais plutôt de les contrôler. Poser sur lui un regard bienveillant mais juste, savoir l'éclairer à la fois sur ses forces et ses faiblesses, souligner ses progrès et mettre en lumière ses lacunes : c'est possible! Et nécessaire.



Nous sommes les premiers coachs de nos enfants. Nous ne sommes pas naît parents, nous le devenons. Nous n'avons pas suivi de formation, mais nous apprenons, continuellement, et ne cesserons d'apprendre. C'est un rôle que certains remplissent plus aisément que d'autres, mais c'est une mission qui nous appartient, quoi qu'il en soit.


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